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Fondation Prada, la nouvelle perle d’art de Milan

par Véronique Giraud
L'exposition
L'exposition "Serial Classic" rend hommage à la beauté classique de la sculpture antique ©Giraud/NAJA
Un aperçu de l'exposition
Un aperçu de l'exposition "Serial classic" ©Giraud/NAJA
"Serial classic" Fondation Prada Milan ©Giraud:NAJA
Des étages, on aperçoit les cheminées d'usines de ce  quartier insolite pour une institution culturelle ©Giraud/NAJA
Des étages, on aperçoit les cheminées d'usines de ce quartier insolite pour une institution culturelle ©Giraud/NAJA
Collection d'art contemporain de la Fondation Prada Milan ©Giraud/NAJA
Collection d'art contemporain de la Fondation Prada Milan ©Giraud/NAJA
Fondation Prada Milan ©Giraud/NAJA
Fondation Prada Milan ©Giraud/NAJA
Fondation Prada Milan ©Giraud/NAJA
Fondation Prada Milan ©Giraud/NAJA
La Fondation Prada de Milan a investi une architecture industrielle magnifiée par l'architecte néerlandais Rem Koolhaas ©Giraud/NAJA
La Fondation Prada de Milan a investi une architecture industrielle magnifiée par l'architecte néerlandais Rem Koolhaas ©Giraud/NAJA
Une œuvre de Louise Bourgeois -  - Fondation Prada Milan ©GIraud/NAJA
Une œuvre de Louise Bourgeois - - Fondation Prada Milan ©GIraud/NAJA
Une œuvre de Richard Gober - Fondation Prada Milan ©GIraud/NAJA
Une œuvre de Richard Gober - Fondation Prada Milan ©GIraud/NAJA
Style de vie Mode Publié le 19/08/2015
L’exposition universelle 2015 se déroule dans une capitale de la mode. La haute-couture, l’architecture et le design forment l’identité culturelle de Milan. Prada, griffe italienne emblématique, le réaffirme en créant, après celle de Venise, sa fondation d’art à Milan. Elle a investi une ancienne distillerie, la livrant à l'architecture minimaliste de Rem Koolhaas. Naja21 l’a visitée.

Bien loin du très chic quadrilatère de la mode de Milan, la luxueuse griffe italienne a créé un curieux palais pour accueillir une partie de sa collection d’art. En réhabilitant, au sud de la ville, une distillerie désaffectée où était fabriqué, dans les années 1900, le brandy Cavallino Rosso, Prada a su se distinguer. Dans ce quartier désert et isolé, on vient prendre un café ou se restaurer, en savourant la pureté des lignes de fuite, le minimalisme de bâtiments conçus à l’origine pour accueillir les ouvriers ont été revisités par l’architecte néerlandais Rem Koolhaas. Une fois passées les grilles, on entre dans ce qui fut la cour de l'usine. Mais, alors que l’activité ouvrière génère bruit, grisaille et va et vient incessants, ici tout est calme et vide. Les trois bâtiments, reliés par des artères pavées, se distinguent par le traitement de leurs façades, anthracites pour deux, doré pour le plus haut. Peu d’ouvertures hormis pour la salle d’exposition entièrement vitrée. C’est là que commence la visite. Après avoir traversé un immense hall pavé, on pénètre dans une grande pièce entièrement vitrée où le sol fait l’effet d’un podium de mode donnant sur la rue. Ici point de mannequins mais des statues antiques grecques et romaines, chefs d’œuvres dont Prada a fait exécuter les répliques pour une exposition intitulée « Serial classic ». L’ensemble a pour effet d’écraser le visiteur d’une beauté magnifiée, devenue classique, mais qui agit toujours. C’est sans doute ce que souhaitait le couple phare de la mode italienne en confiant la direction artistique de leur fondation à Germano Celant. La visite se poursuit par, cette fois, une enfilade de petites salles, sans doute d’anciens ateliers, où est aménagée la collection d’art contemporain. Défilent des œuvres des créateurs les plus médiatisés de la seconde partie du XXe siècle à aujourd’hui. Cette partie de la visite s’achève dans un immense hangar où sont curieusement disposés quelques véhicules.

Pour découvrir le troisième bâtiment, celui à la façade or, il faut monter un escalier et s’arrêter à chaque étage pour pénétrer dans plusieurs petites salles dédiées à deux artistes : Louise Bourgeois et Robert Gober. Les espaces sont entièrement pensés pour accueillir chaque œuvre. En redescendant l’escalier, on a un peu le sentiment d’avoir pénétré dans l’intimité tape à l’œil de collectionneurs fortunés.

 

Fondation Prada - Largo Isarco, 2 Milan

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