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Guy Carrara: « Il faut faire en sorte que le cirque devienne un art majeur »

par Julie Delem
Guy Carrara & Raquel Rache de Andrade, directeurs d'Archaos-Pôle national des arts du cirque Méditérannée ©DR
Guy Carrara & Raquel Rache de Andrade, directeurs d'Archaos-Pôle national des arts du cirque Méditérannée ©DR
Arts vivants Cirque Publié le 09/12/2015
La compagnie Archaos a été l'un des précurseurs de la transformation des arts du cirque. Labellisée Pôle national depuis 2012, la structure a initié cette année la Biennale internationale des arts du cirque et organisera en 2016 l'Entredeux Biennale. Guy Cararra, son directeur, milite pour que le cirque contemporain devienne grand public.

La compagnie Archaos a été une des pionnères de la création du cirque contemporain. Racontez-nous son histoire.
Le cirque contemporain est apparu de façon spontanée, aux côtés des arts de la rue. Les trois compagnies emblématiques ont été Archaos, le Cirque Plume et le Cirque Baroque. Pour notre part, nous étions très en rupture avec les codes du cirque traditionnel. De 1986 à 1992, nous étions dans une période « trash », en jouant sur des esthétiques punk, de parodies, d'ironies et en construisant de nouvelles scénographies (des scènes carrés, à l'extérieur, etc.). Nous avons eu un succès mondial immédiat. Puis nous sommes rentrés dans une phase plus contemporaine : des spectacles en salle, plus électrovirtuels, avec des thématiques sociétales beaucoup plus ancrées.

En quoi consiste un pôle national des arts du cirque ?
Depuis notre labellisation en 2012, nous avons voulu offrir un accompagnement de la création, avec des compagnies en résidence, des co-productions. Nous nous sommes donné une mission de diffusion à travers la Biennale Internationale, l'Entre-deux biennale et des partenariats transnationaux. Nous travaillons également sur tout un volet de médiation culturelle.

Le cirque contemporain réussira-t-il à toucher le grand public ?
Il faut faire en sorte que le cirque devienne un art majeur. Pour cela, il faut non seulement de petits festivals dans les villes, mais aussi dans les métropoles. Nous avons créé cette année la Biennale internationale des Arts du Cirque, qui est d'ores et déjà un des plus gros festival au monde, et qui a accueilli plus de 85 000 spectateurs. Cela permet à la fois de toucher le grand public et d'être une vitrine de la multitude de créations qui est proposée chaque année.

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