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Novembre, le mois des lanceurs d’alerte ?

par Julie Matas
Les lanceurs d'alerte Julian Assange, Edouard Snowden et Hervé Falciani (de gauche à droite) .DR
Les lanceurs d'alerte Julian Assange, Edouard Snowden et Hervé Falciani (de gauche à droite) .DR
Hors-Champs Croisement Publié le 02/12/2016
En novembre, les lanceurs d'alerte font l'actualité. Les plus célèbres au cinéma, mais aussi dans l'hémicycle de l'Assemblée, et à Montreuil où se tient leur salon du livre.

Alors qu’après des années d’un bras de fer international, les Etats-Unis se sont enfin désengagé du contrôle de l'Icann - organisme créé en 1998 pour assurer la gestion mondiale des adresses Internet et soumis au droit californien - reviennent en mémoire et, depuis le 2 novembre sur les écrans de cinéma, Snowden, le biotop signé Oliver Stone. Ce sont en effet les révélations d’Edouard Snowden qui avaient déclenché une campagne générale d’indignation et pointé du doigt la surveillance électronique de masse. Le lanceur d’alerte, parmi les plus connus actuellement, a été précédé de plusieurs autres. Ils ont été les protagonistes de passionnants films, américains pour la plupart. Le 30 novembre, est sorti en salles le film d’Emmanuelle Bercot, La fille de Brest, qui met en images le combat de la pneumologue Irène Frachon, lanceuse d’alerte des dégâts causés par le Mediator des laboratoires Servier. Entre-temps, le 13 novembre, a été lancé un court-métrage de Guillaume Desjardins qui a pour titre Lanceur d’alerte.

Les 26 et 27 novembre, les lanceurs d’alerte ont même fait pour la première fois Salon… du Livre à Paris.

Le texte de la loi Sapin 2, dont l’objectif est de protéger les lanceurs d’alerte, a lui été adopté à l’Assemblée Nationale le 8 novembre. Il définit le lanceur d’alerte comme « une personne physique qui révèle ou signale de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave ou manifeste d'un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, (...) ou une menace ou un préjudice grave pour l'intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance ». Est-ce suffisant ?

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