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Centre Pompidou, de la raffinerie à la reconnaissance internationale

par Véronique Giraud
Centre Pompidou 40 ans. ©Giraud/NAJA
Centre Pompidou 40 ans. ©Giraud/NAJA
Arts visuels Arts plastiques Publié le 02/02/2017
40 ans. L’anniversaire du Centre Pompidou invite à revenir sur une expérience politique hors normes qui, alors que la société s’est transformée depuis 1977, reste encore un modèle de musée d’art moderne et contemporain dans le monde.

Il y a quarante ans, lorsque les jeunes architectes Renzo Piano et Richard Rogers ont commencé à sortir de terre l’édifice parisien que le président de la République de l’époque, Georges Pompidou, présentait comme le musée le plus novateur, ils ne s’attendaient peut-être pas à la fronde de ses détracteurs. Car c’est d’abord son architecture, plantée au centre de la capitale, qui a fait couler beaucoup d’encre et s’égosiller les protestataires du projet. Vite surnommé la Raffinerie, en référence à sa façade composite, le bâtiment avait finalement trouvé une forme de reconnaissance populaire. Et s’il n’était pas conçu pour y produire du pétrole, le lieu recélait la promesse, invisible celle-là, de dépoussiérer magistralement l’institution muséale française. En premier lieu à travers ses collections, puisque ses salles devaient accueillir les avant-gardes artistiques du XXe siècle. Mais aussi avec sa programmation pluridisciplinaire qui, si elle est aujourd’hui mieux comprise et acceptée, induisait de grands changements dans les mentalités des professionnels de l’art.

Quarante ans plus tard, l’esprit du Centre Pompidou est reconnu et célébré. Le musée revendique un savoir-faire, un réseau, et une immense notoriété. L’un des secrets de sa jouvence, étant sans doute le renouvellement régulier de ses formes.

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