espace abonné Mot de passe oublié ?

Vous n'avez pas de compte ? Enregistrez-vous

Mot de passe oublié ?
ACCUEIL > Événement > L’asphalte américaine au pavillon populaire

L’asphalte américaine au pavillon populaire

par Jacques Mucchielli
L'affiche de l'exposition
L'affiche de l'exposition "Notes sur l'asphalte" au Pavillon populaire de Montpellier. DR
Les voitures et les mobil-homes, éléments essentiels de la mobilité © Mucchielli / Naja
Les voitures et les mobil-homes, éléments essentiels de la mobilité © Mucchielli / Naja
Les bâtiments industriels, témoins et causes de la mobilité des salariés © Mucchielli / Naja
Les bâtiments industriels, témoins et causes de la mobilité des salariés © Mucchielli / Naja
Des rues sans fin, sans âme, comme dans les westerns © Mucchielli / Naja
Des rues sans fin, sans âme, comme dans les westerns © Mucchielli / Naja
De nombreux clichés ont été réalisés à partir des voitures. © Mucchielli / Naja
De nombreux clichés ont été réalisés à partir des voitures. © Mucchielli / Naja
Arts visuels Photographie Publié le 13/02/2017
Le pavillon populaire de Montpellier, qui organise annuellement plusieurs expositions consacrées à la photographie, accueille des centaines de vues prises par des géographes et des sociologues comme mesures et témoignages d'une "Amérique mobile et précaire". Jusqu'au 16 avril.

Le pavillon populaire de Montpellier, dont le directeur artistique, Gilles Mora, est un spécialiste de la photographie américaine, s'est déjà intéressé à l'imagerie des Etats-Unis avec notamment, l'an dernier, une exposition consacrée au grands panneaux photos réalisés par Kodak pour sa publicité dans la gare de Grand Central à New-York. Ils représentaient une Amérique idéale, où le bon père de famille se soucie de consommer entouré de sa femme, ses enfants et souvent son chien.

C'est un tout autre visage de l'Amérique qui nous est aujourd'hui présenté. Notes sur l'asphalte, une Amérique mobile et précaire comme l'indique le tire de l'exposition à partir de clichés réalisés entre 1950 et 1990 par des géographes, des architectes, des urbanistes ou des sociologues en quête de mesures et de témoignages, comme John Brinckerhoff, fondateur des landscape studies, David Lowenthal, théoricien du paysage, Donald Appleyard et Allan Jacobs, urbanistes, Chester Liebs et Richard Longstreth, historiens du bâti.

Des milliers de clichés pris comme témoignages de ce monde des salariés américains toujours en mobilité, d'un chantier, d'une usine à l'autre. Ce sont des routes, des voitures, des bâtiments industriels, des camps de mobile-homes, des logements sociaux, tout cela inscrit dans leur espace. Les photographies n'ont aucune prétention esthétique, elles sont parfois floues, parfois prises d'une vite de voiture, souvent formatées en un unique cadrage, le plus large possible.

Le Pavillon populaire poursuivra son exposition de la photographie aux Etats-Unis par deux autres volets, en mai avec une monographie consacrée à William Gedney, autodidacte des sixties. Suivra une exposition plus esthétique, avec les œuvres de l'artiste new-yorkais Ralph Gibson et la fine art photographie.

Notes sur l'asphalte, une Amérique mobile et précaire 1950-1990 au Pavillon populaire de Montpellier. Jusqu'au 16 avril.

Partager sur
Fermer