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Mot de passe oublié ?« On ne devrait prendre la parole que pour dire ce que personne n’a jamais dit, et on ne devrait ouvrir les yeux que pour voir ce que personne n’a jamais vu, afin de pouvoir garder intact l’espace où tout s’entend et où tout se voit, garder intacts la parole et la vue qui ne laissent aucune trace. » C'est avec ces mots que Jean-Luc Parant commentait son installation monumentale Mémoire du merveilleux, réalisée en 2012. Cette dernière, visible actuellement au Musée d'Art Contemporain (MAC) de Marseille, est emblématique de l'expression de l'artiste poète qui, en fabricant des boules, tente d'englober ce que l'homme veut voir ou ne peut voir. Composée d'animaux naturalisés happés dans des sphères de cire, d'ailes de papillons, de plantes aquatiques et autres mues de reptiles, cette œuvre bestiaire est le reflet d'une pensée écrite de l'être au monde. Rassemblée autant qu'éparpillée, la nature, animale, végétale, minérale, y est contée.
Jean-Luc Parant est né en 1944 à Tunis. Poète et artiste, il s’intitule lui-même « fabricant de boules et de textes sur les yeux » dès le début des années 1970. Son installation Mémoire du merveilleux a été présentée par la première fois en 2012 à la Galerie Pierre-Alain Challier.