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« Bombardés », Handicap international affiche la Syrie

par Pierre Magnetto
L'exposition réalisée par Handicap International à Bruxelles, vient de Lyon et partira au Parlement européen. © Mucchielli/Naja
L'exposition réalisée par Handicap International à Bruxelles, vient de Lyon et partira au Parlement européen. © Mucchielli/Naja
Au Mont des Arts à Bruxelles, l'exposition
Au Mont des Arts à Bruxelles, l'exposition "Bombardés" des photos de Philippe de Poulpiquet © Mucchielli/Naja
Philippe de Poulpiquet a travaillé avec une chambre technique,
Philippe de Poulpiquet a travaillé avec une chambre technique, "c'était important que les photos ne soient pas prises à la va-vite". © Mucchielli/Naja
Bénéficiant des cessions de réadaptation de Handicap International, Jomaa, 55 ans, vit aujourd'hui au Liban. © Mucchielli/Naja
Bénéficiant des cessions de réadaptation de Handicap International, Jomaa, 55 ans, vit aujourd'hui au Liban. © Mucchielli/Naja
Amputée d'une jambe, Mohelleh a 60 ans. La photo de Philippe de Poulpiquet tranche avec l'atmosphère du Mont aux Arts. © Mucchielli/Naja
Amputée d'une jambe, Mohelleh a 60 ans. La photo de Philippe de Poulpiquet tranche avec l'atmosphère du Mont aux Arts. © Mucchielli/Naja
"Donner la parole aux civils syriens" est l'objectif de l'exposition des photographies de Philippe de Poulpiquet réalisée par Handicap International. © Mucchielli/Naja
Handicap International aide Abdallah, âgé de 16 ans, à se rééduquer en Jordanie. © Mucchielli/Naja
Handicap International aide Abdallah, âgé de 16 ans, à se rééduquer en Jordanie. © Mucchielli/Naja
Molham a été blessé à 9 ans à Homs. C'est en Jordanie où il est réfugié que Philippe de Poulpiquet l'a photographié. © Mucchielli/Naja
Molham a été blessé à 9 ans à Homs. C'est en Jordanie où il est réfugié que Philippe de Poulpiquet l'a photographié. © Mucchielli/Naja
Arts visuels Photographie Publié le 02/04/2017
A Lyon puis à Bruxelles, l’association Handicap International a exposé en mars le travail du photographe Philippe de Poulpiquet montrant des portraits de victimes civiles des bombardements en Syrie. Des êtres mutilés, des vies à reconstruire.

Après l’avoir présentée à Lyon sur la place Bellecour mi-mars, l’association Handicap International expose jusqu’au 4 avril au Mont des Arts à Bruxelles Bombardés, une série de portraits de civils syriens mutilés par les bombardements (elle a aussi été exposée en Suisse et au Luxembourg). Pour l’ONG, il s’agissait de marquer le 6e anniversaire du conflit en Syrie au bilan très lourd : 300 000 morts, 1 million de blessés et 5 millions de réfugiés. Cette exposition a pu être montée grâce au travail de Philippe de Poulpiquet, photographe et reporter de guerre au quotidien Le Parisien.

« Nous avons voulu montrer qu’en Syrie, tout le monde peut être pris pour cible, les enfants, les personnes âgées, tous les civils », explique Grégory Vandendaelen, membre de Handicap International en Belgique. Les photos ont été prises entre fin 2016 et début 2017 dans des camps de réfugiés, en Jordanie et au Liban, le photographe ayant accompagné les équipes de l’association intervenant sur le terrain.

 

Une chambre technique. Chaque portrait raconte une histoire, celle d’une vie à reconstruire, celle de civils de tous âges frappés comme des centaines de milliers d’autres. Ces clichés, pris dans des abris de fortune ou dans les ruelles des camps, ne manquent pas de travail plastique, mais ils sont surtout empreints d’une grande humanité et de dignité, montrant des victimes debout quand elles le peuvent, mais toutes prêtes à se relever.

Philippe de Poulpiquet a travaillé avec une chambre technique, les films de ces vieux appareils photo à soufflet permettant d’obtenir des négatifs grand-format. « Cette manière de travailler demande du temps, de la préparation, tant pour le photographe que pour le sujet photographié », souligne Grégory Vandendaelen. « Pour nous, c’était important qu’il y ait une véritable rencontre, que les photos ne soient pas prises à la va-vite par un photographe qui ne fait que passer, mais qui a été en position de mettre ces personnes en valeur. Toutes nous demandent de raconter leur histoire, de raconter ce qui se passe en Syrie ». A cette fin un flashcode, disposé sous la photo exposée, permet de lire le témoignage de la personne photographiée.

 

Bombardés, exposition aux Monts des Arts à Bruxelles jusqu'au 4 avril. Au Parlement européen cet automne, puis dans d’autres villes en France, (dates et lieux à préciser).

 

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