Vous n'avez pas de compte ? Enregistrez-vous
Mot de passe oublié ?Loïc Trinel n'est pas un enfant de Roubaix, il a choisi d'y vivre. Originaire de d’Haverskerque, près d’Hazebrouck, le céramiste est arrivé en 2001 parce ce que, dans les bagages du futur Lille 2004 Capitale européenne de la culture, « Il y avait l’ouverture du musée et je voulais participer à cette dynamique. Très vite, je suis tombé amoureux de Roubaix », explique-t-il dans un article de Nord Éclair. Confiant dans le développement de la ville, il y est resté et a créé, avec d'autres, le Grand-Bassin, lieu de vente pour les créations des 35 artistes installés Vestiaire, à deux pas de la Piscine devenue musée. Et Loïc Trinel a renouvelé tout récemment sa détermination à ouvrir la ville aux artistes en menant à bien un autre projet d'envergure : la reconversion des établissements Jouret, ancienne halle de stockage du négociant en tissus, en une trentaine d’ateliers d’artistes et un studio de danse. L'aménagement des nouveaux occupants dans ce qui est devenu les Ateliers Jouret est en cours, le public y sera accueilli en septembre.
À Roubaix, la culture joue un rôle plus bénéfique qu’ailleurs dans l’hexagone, les artistes sont les bienvenus car tout semble possible dans cette modeste commune aux allures de friche et qui doute encore de son avenir. Les expositions de la Piscine et actuellement l'événement art urbain, Street génération(s), conçu par Magda Danisz à La Condition publique. Ce lieu culturel, établi dans un ancien entrepôt où laine et soie débarquaient des cinq continents, attirent les curieux de tous horizons, est un des sites emblématiques du patrimoine industriel de Roubaix. De ces sites, détournés de leur fonction première, les noms ont été préservés et maintiennent une cartographie du passé qui a construit la ville du XXe siècle. Beaucoup d'entre eux, créés pour le travail ou les loisirs des ouvriers, ont été transformés en lieux culturels. Exception faite pour l'ancien cinéma Club7 qui, à l'inverse, est devenu office de tourisme. Et c'est précisément à la tête de l'organisme qu'Olivier Trinel a été nommé en mars dernier. Le nouveau directeur projette un autre lieu que l’ancien cinéma pour y implanter un office de tourisme nouvelle génération : « L’idée est de pouvoir croiser différentes structures, en lien avec le tourisme, sur un même lieu vivant et ouvert au public : l’office de tourisme, des associations, des entreprises… on peut tout imaginer " (source : Nord-Éclair)