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Mot de passe oublié ?Le 9e art est depuis quelques décennies un art majeur. Celui qui est resté longtemps au rang des divertissements pour enfant, avec souvent une vocation pédagogique, s’est depuis affirmé comme un art à part entière. La bande dessinée touche à tout, le dessin est créatif, les scénarios dignes du cinéma, on va du polar à l’album historique en passant par les séries, les documentaires et les récits de fiction ou biographique. C’est pourtant son rôle premier que les organisateurs des rencontres nationales de la bande dessinée ont voulu retenir pour leur deuxième édition : « éducation et bande dessinée ».
Pierre Lungheretti, directeur général de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême où se tiennent ces rencontres, souligne qu’en tant que travail sur la narration, le texte et le visuel, la BD appelle « une approche sensible de la lecture et du récit, ainsi qu’un décryptage des images graphiques ».
Ces deux journées, les 5 et 6 octobre, seront l’occasion d’entendre et de débattre avec des spécialistes et des créateurs. La sociologue Nathalie Heinrich s’intéressera au « processus d’artification » de la BD et son collègue Sylvain Aquatias à la reconnaissance de cet art dans l’enseignement. Des auteurs, Valérie Mangin, Benoît Préteseille, Marie Desplechin seront également présents autour de tables rondes avec des universitaires, les historiens Frédéric Chauvaud et Sylvain Lesage, les professeurs de littérature Claire Simon et Nicolas Rouvière.
Rencontres nationales de la bande dessinée, 5 et 6 octobre, Cité internationale de la BD et de l’image d’Angoulême.