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Avec BASE, Milan se fabrique un avenir

par Jacques Mucchielli
Des espaces ouverts, conçus pour le coworking et le partage des idées. ©Tréviers/NAJA
Des espaces ouverts, conçus pour le coworking et le partage des idées. ©Tréviers/NAJA
Une autre vue du bistro et sa bibliothèque. ©Tréviers/NAJA
Une autre vue du bistro et sa bibliothèque. ©Tréviers/NAJA
Le bistro de BASE à Milan ©Tréviers
Le bistro de BASE à Milan ©Tréviers
Une partie de l'immense friche est encore en travaux. Ici, l'ancienne firme a accueilli pendant plusieurs années des ateliers du théâtre de la Scala. ©Tréviers/NAJA
Une partie de l'immense friche est encore en travaux. Ici, l'ancienne firme a accueilli pendant plusieurs années des ateliers du théâtre de la Scala. ©Tréviers/NAJA
Dans la cour, un concert se prépare. ©Tréviers/NAJA
Dans la cour, un concert se prépare. ©Tréviers/NAJA
L'entrée de BASE, via Bergognone. ©Tréviers/NAJA
L'entrée de BASE, via Bergognone. ©Tréviers/NAJA
BASE à Milan ©Tréviers
BASE à Milan ©Tréviers
Hors-Champs Croisement Publié le 24/08/2017
Milan n'est pas seulement la capitale de la mode et du design, c'est aussi un laboratoire où des fondations privées réhabilitent les immenses friches industrielles de la fin du XIXe siècle et les transforment en centres d'art contemporain. Un grand complexe laissé par l'aciérie automobile devenu un lieu de réflexion collective et de recherches internationales pour la ville du XXIe siècle.

Milan, capitale économique de l’Italie, s’est constitué un riche patrimoine industriel depuis la fin du XIXe. Certains de ces sites, abandonnés depuis des décennies, sont acquis, réhabilités, puis transformés en centres d’art époustouflants. Par des fondations privées, comme celle de la société Prada qui a installé magnifiquement une partie de sa collection d’art dans l’ancienne distillerie où a été fabriqué le brandy Cavalino Rosso, réhabilitée par l’architecte Rem Koolhaas. Comme celle aussi de Pirelli, fleuron du pneumatic, à l'origine de la transformation du Hangar Bicocca au nord de la ville,. Le site, qui a conservé ses allures d’atelier, abrite depuis 2004 une installation monumentale d’Anselm Kieffer intitulée Les sept palais célestes et plusieurs expositions gratuites y ont lieu chaque année. À ces deux initiatives remarquables, qui contribuent à la rénovation de la ville en prenant le relais de la municipalité, vient s’ajouter celle, plus hybride, de la réhabilitation des imposants bâtiment laissés par l’ancienne firme Ansaldo. Un nouveau musée d'art moderne et contemporain, le MUDEC, occupe une partie du site. Accessible par une seconde entrée, se trouve le centre BASE, inauguré le 30 mars 2016.

Une nouvelle fabrique des idées. Bâti sur un concept d'innovation, BASE se déploie sur un ensemble de lieux adaptés au coworking, encourageant la réflexion et le partage de l’art et la culture à venir. Les espaces sont ouverts, là un bistro où les petits coins et les grands coussins privilégient l’échange, là une salle qu'on pressent être à la fois auditorium et salle de travail. Pas de style défini, on se sent dans un nulle part favorable à la liberté de penser et de créer. C’est l’été, les jeunes sont peu nombreux, mais BASE garde toutes ses portes ouvertes au promeneur et au curieux. Passé le porche, dans la grande cour a été installé un plancher, des musiciens installent leur matériel et devant un groupe épars, jouent leur musique. Le projet BASE se définit par l’expérimentation d’innovations à travers l’interdisciplinarité, la créativité, l’entreprise, la technologie et le social. Les espaces sont répartis en ateliers de co-working, en laboratoires, lieux d’expositions, de performances et de lectures. L’espoir est que les idées nouvelles fabriquées à BASE se propageront dans le Milan du XXIe.

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