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Milan et le cinéma américain

par Jacques Mucchielli
Arts visuels Street-Art Publié le 15/02/2018
Sur les murs de la capitale économique de l'Italie, des graffeurs ont choisi pour sujet le cinéma américain. Le septième art est un peu dans l'ADN du peuple latin.

Capitale économique de l’Italie, Milan vit dans son urbanisme cette fonction. Comme toutes les villes industrielles européennes, elle dispose, jusque dans son centre, de friches industrielles importantes. Comme ailleurs également, les arts essaient d’investir ces lieux aux larges espaces pour offrir au grand public des lieux de visibilité de l’art contemporain. Ainsi du MUDEC, qui expose en ce moment Frida Kahlo et les rêves de nos ancêtres à travers l’archéologie mexicaine et l’art et les rituels du peuple Asmat. Dans le bâtiment voisin où s’est installé BASE, l’art vit sous toutes ses formes.

A deux pas de ces nouveaux centres culturels, les graffeurs rappellent également l’importance du cinéma en Italie. Si les studios de la grande époque du néo-réalisme et des années 70 se trouvaient essentiellement à Cinecitta près de Rome, Milan a cependant servi de cadres à de nombreux films.

Le cinéma italien est le seul à avoir su réaliser des westerns (appelés western-spaghetti) et des personnages comiques comme Charlot ou Laurel et Hardy, peu connus dans les autres cinémas, ont en Italie leur homologue avec Toto, immense acteur héritier de la tradition napolitaine de la Commedia dell’arte. Rien d’étonnant dans ces conditions à ce que les murs de la cité milanaise portent ces témoignages.

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