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Mot de passe oublié ?Les collections anciennes et modernes des musées municipaux (galerie David d'Angers, musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, musée-château de Villevêque, musée Pincé et muséum d'histoire naturelle) offrent un bel aperçu de la représentation symbolique, imaginaire, réelle et artistique de quelques spécimen. À leurs côtés, les créations contemporaines présentées sont souvent conçues comme des alertes aux dangers qui menacent notre planète. Anomalies génétiques, effrayantes étrangetés…
Peint, sculpté, naturalisé, dessiné, l ’animal est depuis toujours un sujet de prédilection. Ornemental, pédagogique, scientifique, symbolique, allégorique, il est préservé en passant entre les mains du taxidermiste, disséqué ou chloroformé dans le laboratoire du scientifique, objet de curiosité collecté par l'amateur éclairé. Il devient effrayant quand il contraint le héros valeureux à le combattre, doux quand il se fait compagnon de vie, surnaturel quand il devient chimère, décoratif quand l’artiste s’inspire de ses contours et le magnifie de couleurs flamboyantes.
Cachés au milieu des feuillages et des fleurs des tapisseries, leur silhouette noire se détache de l’ocre des vases grecs. Fabriqués en terre cuite, moulés en plâtre, sculptés en fils de laine, d’acier ou de papier, en plumes, en poils, en verre, les animaux réveillent à la fois notre imaginaire et notre nature la plus profonde.
La grande parade des animaux, exposition au musée des Beaux-Arts d'Angers du 18 mai au