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Festival d’Avignon 2018, genre nouvelle génération

par Véronique Giraud
Le visage surdimensionné qui occupe la scène de
Le visage surdimensionné qui occupe la scène de "Thyeste" mis en scène par Thomas Jolly. © Rivaud / Naja
Arts vivants Théâtre Publié le 08/07/2018
Le Festival d'Avignon 2018 restera dans les annales. Commencée en fanfare monstrueuse avec "Thyeste " de Sénèque mise en scène par Thomas Jolly, il fait la part belle à la génération des quadras, et poursuit sa quête du théâtre d'Europe et de Méditerranée.

La 72e édition du festival d'Avignon, qui a débuté le 6 juillet dernier, tient déjà ses promesses. Son directeur Olivier Py a choisi de multiplier les genres, dans tous les sens du terme, et privilégie les jeunes compagnies. Le pari est déjà réussi avec Thyeste. La pièce de Sénèque, mise en scène et interprétée par Thomas Jolly et sa Piccola Familia, est assurément l'affirmation d'un nouveau théâtre porté par une nouvelle génération invitée à Avignon. Le feuilleton, donné chaque jour à midi au jardin Ceccano par David Bobée, directeur du CDN de Rouen, la représentation marathon de Julien Gosselin à partir de trois romans de Don DeLillo, l'Iphigénie de Chloé Dabert, l'OVNI(S) de Viripaev dont le collectif ILDI ! ELDI s'est emparé, en sont autant de preuves.

 

AVEC "THYESTE" THOMAS JOLLY ENFLAMME LA COUR D'HONNEUR

CHLOÉ DABERT IMPOSE "IPHIGÉNIE"

JULIEN GOSSELIN CRÉE UNE ÉPOPÉE DU TERRORISME

LE COLLECTIF ILDI ! ELDI MET DES TÉMOINS D'"OVNI(S)" SUR SCÈNE

"PUR PRÉSENT", TRAGÉDIE BRUTALE D'OLIVIER PY

AVEC "MAMA" AHMED EL ATTAR POURSUIT SON ANALYSE DE LA SOCIÉTÉ ÉGYPTIENNE

"ARCTIQUE" D'ANNE-CÉCILE VANDALEM, UN THRILLER POLITIQUE GLAÇANT

"TARTIUFAS" RÉSOLUMENT POPULISTE

IVO VAN HOVE FAIT DE LA FAMILLE UNE TRAGÉDIE

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