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Avignon OFF : « Nous n’irons pas ce soir au Paradis », rivière de mots

par Julie Delem
Texte et interprétation
Serge Maggiani  © Gerald Maillet
Texte et interprétation Serge Maggiani © Gerald Maillet
Texte et interprétation
Serge Maggiani © Arnaud Vasseur
Texte et interprétation Serge Maggiani © Arnaud Vasseur
 Texte et interprétation
Serge Maggiani © Arnaud Vasseur
Texte et interprétation Serge Maggiani © Arnaud Vasseur
Texte et interprétation
Serge Maggiani  © Arnaud Vasseur
Texte et interprétation Serge Maggiani © Arnaud Vasseur
Texte et interprétation
Serge Maggiani © Arnaud Vasseur
Texte et interprétation Serge Maggiani © Arnaud Vasseur
Livre Poésie Publié le 08/07/2015
Serge Maggiani, seul en scène, raconte la descente aux enfers de Dante, rapportée dans la Divine Comédie.

Pays amoureux. Serge Maggiani ne craint pas la chaleur. Ni celle de l'Enfer, ni celle du chapiteau du théâtre des Halles où il officie chaque jour jusqu'au 26 juillet avec Nous n'irons pas ce soir au Paradis. Le regard clair et visionnaire, une chemise en lin recouvrant un corps puissant, Serge Magginani nous embarque, à l'aide de son seul texte, pour une heure de discussion, digressions et pensées inspirées par la Commedia de Dante. Une traversée tour à tour mélodieuse, ponctuée par le plaisir de tourner en bouche la langue italienne, d'être au plus près du legs verbal du poète. Puis, au détour d'un silence, cette petite musique devient plus sinueuse, tortueuse, glisse sur les aspérités biographiques de la vie de Dante, pour plonger dans des courants analytiques de ses positionnements existentiels. Lumière allumée, les yeux dans les yeux, Serge Maggiani s'adresse au public, avec le « tu » de l'intime, pour le faire réfléchir, l'encorder dans cette balade intellectuelle au pays amoureux de la poésie, des senteurs toscanes et de l'errance humaine.

 

A 17 heures au Théâtre des Halles, Avignon. Du 4 au 26 juillet 2015.

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