Le 29 octobre 1923, la République de Turquie était proclamée, et dans la foulée Mustafa Kemal, bientôt surnommé Atatürk, élu président d'un Etat qui va faire de la laïcité une de ses clefs de voûte. Le 16 avril prochain, les électeurs turcs pourraient bien enterrer cette laïcité déjà bien malmenée par le président Erdogan et son parti AKP. Toujours respecté, et garant de la tradition comme de la modernité, Atatürk est peu à peu récupéré, son histoire réécrite, mais restent des historiens qui travaillent sans cesse sur ce personnage complexe, dont Fabrice Monnier. Il a publié, en 2015, une nouvelle biographie du fondateur de la République.
Lire l'article
Partager sur