Nabil Ayouch, au sujet de son dernier film
Razzia à l'écran en France depuis le 14 mars, parle des "hypocrisies" qui finissent par rendre une vie impossible. C'est au Maroc où l'instituteur, la femme libre, le jeune musicien et même la riche adolescente n'ont pas le droit d'être heureux de vivre sitôt que leur bonheur touche les cadres d'une société empêchée. Mais l'histoire peut se répéter, sous d'autres formes, avec d'autres personnages, dans tant de lieux du monde. Que tant de créations artistiques, que tant de voix s'élèvent aujourd'hui pour appeler, voire imposer le respect de l'individu quels que soient ses choix de vie, est cependant une marque de notre siècle.
Les condamnations en Iran de femmes dévoilées, les mises en accusation en Russie de victimes osant s'attaquer à leurs puissants agresseurs ne parviendront peut-être pas à faire taire ce large mouvement qui, dans le septième art particulièrement, libère aussi les imaginations.
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