Depuis huit ans, le festival fait circuler les jeunes photographes d'Europe. Ces jeunes talents que l'association Fetart, à l'origine du festival Circulation(s), découvre en parcourant les festivals, sont accueillis une nouvelle fois au Centquatre-Paris, jusqu'au 6 mai 2018, et affichés dans les gares parisiennes. Pour les photographes invités, c’est souvent une première en France, l’occasion d’être repérés par les amateurs et les professionnels que draine le festival. Cette année, il offre un focus passionnant grâce à son partenariat avec l’école de photographie russe.
Le parcours débute par une installation colorée de Thomas Egli qui ne manque pas d’humour et témoigne de la pratique du détournement des images. Avec ses panneaux publicitaires, ses cartes postales, l’artiste suisse compose l’idéal touristique tel qu’il pourrait être proposé par une agence professionnelle. Pourtant son "Paradise Island" offre, si on prête attention aux détails et aux légendes, un second degré plutôt dramatique qui va du comique des plages surpeuplées à l’exploitation sexuelle. D'autres détournements culturels expriment les délices défendus de la subversion par l’image. Viacheslav Poliakov (Ukraine), Igor Samolet (Russie) et Jewgeni Rappel (Kazakhstan) sont nos coups de cœur.
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