L'urgence écologique est sur toutes les lèvres, dans toutes les recommandations politiques. Mais les dégradations liées aux modes de consommation modernes forment depuis des années une litanie de dégâts dont Boris Vian aurait pu faire une chanson. En voyant les entassements de populations dans les villes, les extractions sans fin et sans respect de la vie, l'homme ne peut que se sentir vulnérable. Lui qui est accusé de faire subir les pires maux aux ressources de sa planète est la première victime de ces mêmes maux. C'est sans doute ce qui explique que "La Terre pose questions" au Festival Photo La Gacilly. Un festival photo d'artistes, documentaires et de photojournalisme qui, pour sa quinzième édition, aurait sans doute préféré intituler ses expositions "La Terre va mieux".
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