"Les footballeuses vénézuéliennes sont des héroïnes, beaucoup d'entre elles souffrent de grave malnutrition". L'auteur de cette déclaration est Zseremeta, grand sélectionneur du football féminin du Venezuela, qui a conduit les jeunes joueuses à la troisième place du tournoi de football féminin des Jeux boliviens 2017 et aux plus hautes sphères de ce sport à l'échelle mondiale. Il vient d’être renvoyé pour avoir dit publiquement le drame de la pénurie alimentaire que subissent actuellement ses joueuses comme une partie de la population du pays qui, il y a seulement quelques années, figurait parmi les cinq plus riches du monde.
Une telle déclaration aurait sans doute eu sa place dans l'exposition "Nous sommes foot", actuellement présentée au MUCEM à Marseille. Les joies et les scandales de l'OM ont laissé trace dans l'esprit de la métropole. C’est cette dimension populaire du football, porteuse d'une affirmation identitaire, est illustrée jus'u 4 février 2018. Des coulisses à la légende, du plaisir de l'enfant qui tape dans la balle à la "starisation" du champion, les batailles politiques et culturelles se mènent par le prisme du foot. Pour le meilleur et pour le pire, comme le montre l'exposition. Heureusement à Marseille : "On craint dégun"…
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